Et si on mangeait local?
Après le BIO, le manger local fait parler de lui. Quel interêt de consommer bio si le produit desiré nécessite des milliers de kilomètres de transports et donc des milliers de tonnes de kérozènes déversés sur tous les champs (y compris bio) survolés lors de l'acheminement?
Les locavores ont trouvé la parade. Concept né aux Etats Unis en 2005 et qui depuis a largement depassé les frontières de l'Atlantique, cette nouvelle "espèce" s'est fixée pour discipline alimantaire de ne rien consommer au délà de 160 km de leur lieu d'habitation. Etrange délimitation! Pas vraiment, il s'agit simplement, de la conversion en kilomètre de 100 miles.
Evidement le "locavore pûr" devra renoncer à de nombreux plaisirs. Sans compter que l'égalité n'existe pas en matière d'approvisionnement. Et oui, mieux vaut vivre dans une région agricole, proche de la mer...Sinon vous pourrez dire adieu à bon nombre de denrées.
A première vue, cela paraissait séduisant, beaucoup moins une fois le calcul fait de tout ce dont vous devrez vous passer.
D'après moi, la verité se situe dans la modération. Consommer local, oui, mais pas question de se passer de toutes ces merveilles et de tous ces délices que le monde nous offre, synonyme de voyages, de rencontres et d'échanges.
Consommer au plus près, autant que possible, à de nombreux avantages : payer les producteurs à la juste valeur de leur travail et éviter les intermédiaires, grandes surfaces en tête de lice, qui payent les agriculteurs au lance pierre ; préserver la ruralité de nos régions, défendre l'emploi, et bien evidement, limiter les transports et les gazes à effets de serre.
Et le bio dans tout ça? Et bien, encore une fois, autant que possible, privilégier la consommation de bio local, et vous irez encore un peu plus loin dans la démarche de durabilité..
Maintenant ne vous culpabilisez pas, se nourrir ne doit pas être source de stresses. Alors faîtes au mieux, lisez les étiquettes, renseignez- vous sur les filières locales, directement chez le producteur, à travers les AMAPs, les cueilettes, ou encore sur les marchés. Les solutions sont nombreuses et, sans le savoir, souvent à portée de main.
Nicolas, Locavore à Paris.
Les locavores ont trouvé la parade. Concept né aux Etats Unis en 2005 et qui depuis a largement depassé les frontières de l'Atlantique, cette nouvelle "espèce" s'est fixée pour discipline alimantaire de ne rien consommer au délà de 160 km de leur lieu d'habitation. Etrange délimitation! Pas vraiment, il s'agit simplement, de la conversion en kilomètre de 100 miles.
Evidement le "locavore pûr" devra renoncer à de nombreux plaisirs. Sans compter que l'égalité n'existe pas en matière d'approvisionnement. Et oui, mieux vaut vivre dans une région agricole, proche de la mer...Sinon vous pourrez dire adieu à bon nombre de denrées.
A première vue, cela paraissait séduisant, beaucoup moins une fois le calcul fait de tout ce dont vous devrez vous passer.
D'après moi, la verité se situe dans la modération. Consommer local, oui, mais pas question de se passer de toutes ces merveilles et de tous ces délices que le monde nous offre, synonyme de voyages, de rencontres et d'échanges.
Consommer au plus près, autant que possible, à de nombreux avantages : payer les producteurs à la juste valeur de leur travail et éviter les intermédiaires, grandes surfaces en tête de lice, qui payent les agriculteurs au lance pierre ; préserver la ruralité de nos régions, défendre l'emploi, et bien evidement, limiter les transports et les gazes à effets de serre.
Et le bio dans tout ça? Et bien, encore une fois, autant que possible, privilégier la consommation de bio local, et vous irez encore un peu plus loin dans la démarche de durabilité..
Maintenant ne vous culpabilisez pas, se nourrir ne doit pas être source de stresses. Alors faîtes au mieux, lisez les étiquettes, renseignez- vous sur les filières locales, directement chez le producteur, à travers les AMAPs, les cueilettes, ou encore sur les marchés. Les solutions sont nombreuses et, sans le savoir, souvent à portée de main.
Nicolas, Locavore à Paris.